La colonie
Notre abeille domestique (apis mellifera ) est un insecte de l’ordre des hyménoptères . Contrairement aux abeilles dites solitaires elle vit en colonie regroupant jusqu’à soixante mille individus. Seule elle n’est rien, il faut penser la colonie comme une entité à elle seule.
A la tête de cette colonie se trouve la reine, mère de toutes les abeilles. Elle passe la majeure partie de sa vie à pondre (jusqu’à 2000 oeufs par jour en saison.), elle diffère physiquement des autres abeilles par la taille de son abdomen . La reine par la production de phéromones gère toute les activités de la colonie (comportement, production)
Viennent ensuite les ouvrières qui représentent l’immense majorité de la colonie. Les ouvrières sont des femelles qui ne pondent pas (sauf dans certains cas que nous avons évoqués sur ce site). Les ouvrières sont des travailleuses infatigables, au cours de leur vie elles sont amenées à effectuer plusieurs taches en fonction de leur âge:
- de 0 à deux jours, l’ouvrière est chargée de nettoyer les cellules vide afin d’accueillir la ponte de la reine
- entre deux et onze jours, elle est principalement chargée de nourrir les larves et la reine , de construire les rayons de cire et également de ventiler la ruche.
- de onze à vingt jours, elle construit les rayons, ventile et garde la ruche mais assure également la réception et le stockage du nectar et du pollen.
- à partir du vingtième jour; elle devient butineuse et est chargée de récolter le pollen, le nectar l’eau et les résines végétales.
Au sein de la colonie se trouvent également les mâles appelés « faux bourdons ». Ils ne sont pas nombreux (de quelques centaines à quelques milliers en fonction de l’importance de la colonie), ne piquent pas et sont très facilement reconnaissables grâce à leurs gros yeux et leur grande taille. Ils vivent environ trois mois mais ne sont présents dans la colonie que pendant la belle saison. En effet, ils n’ont d’autres missions que de féconder la reine et représentent donc en hiver des bouches inutiles à nourrir. Ils sont donc impitoyablement chassés de la ruche par les ouvrières vers le mois d’août et condamnés ainsi à une mort certaine.
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